Jean-Claude Delcorps n’est plus. Comptable adressée au sein d’une entreprise de pansements, Jean-Claude laisse derrière lui une épouse attachée et aimante, Goedele. Repose en paix, petit ange parti trop tôt… Sauf qu’en fait, non : raciste, manipulateur, misogyne et pervers narcissique, Jean-Claude Delcorps était probablement ce qui se faisait pire sur la planète. Bon débarras. Hormis sa femme, personne ne le regrettera. Surtout pas ses quatre belles-sœurs, Birgit, Veerle, Rebekka et Eva Goethals. Car ces dernières pourraient bien être à l’origine de la mort de Jean-Claude, afin de libérer leur sœur Goedele de son emprise. Un crime parfait ? C’est ce que pensent deux agents d’assurances, les frères Dewitt, qui vont mener l’enquête.
Réjouissante comédie noire, « Clan » est la première des quatre séries qui arriveront sur la plateforme Arte.tv dans le cadre de l’opération Love, etc. Le tout gratuitement.
« Hamishim – Cinquante » (à partir du 16 juillet) s’inspire de chaque particule de vie de sa créatrice, la scénariste et romancière à succès israélien Yael Hedaya. Elle y distille des scènes désopilantes sur la ménopause, ses troubles inattendus et la sexualité à l’âge mûr, quand le corps s’enraye mais pas la libido n’a pas dit son dernier mot… Dans « Foodie Love » (à partir du 6 août), deux passionnés de nourriture se rencontrent à Barcelone via une application. Créée par Isabel Coixet (« La Librairie »), cette romance sucrée est aussi un portrait de la génération des trentenaires. Avec la participation d’Agnès Jaoui. Enfin la série culte anglaise « Queer as Folk » débarque à partir du 20 août. On suit la vie survoltée de trois amis dans le quartier gay de Canal Street à Manchester. Une série qui a révélé son créateur Russell T Davies (« It’s a sin », la relance de « Doctor Who »), mais aussi les acteurs Aidan Gillen (« Game of Thrones », « Peaky Blinders ») et Charlie Hunnam (« The Lost City of Z », « Sons of Anarchy »).
Dans un lycée d’une banlieue française quelconque, Sofiane (Carl Malapa), Victor (Nemo Schiffman) et Luisa (Manon Bresch), trois ados que tout oppose, se trouvent liés par une force surnaturelle incontrôlable, incarnée par le mystérieux Obé (Corentin Fila), divinité vaudou. Unissant leurs nouveaux pouvoirs pour retrouver Reda (Sami Outalbali), le frère de Sofiane, le trio découvre que l’amitié au lycée est surtout un moyen de survie…
Oui, « Mortel », créé par Frédéric Garcia pour Netflix, est encore une série fantastique mettant en scène des adolescents. Mais celle-ci a réussi à tirer son épingle du jeu pour plusieurs raisons. Tout d’abord l’ambiance, dans cette ville de banlieue jamais nommée, ni favorisée ni en grande échéance, mais crédible : les HLM vaguement en état côtoient les rangées de pavillons sans âme, les héros se débattent dans les couloirs blafards de leur lycée … Mais pourtant, de ce banal, « Mortel » réussit à créer une sensation de malaise et de terreur.
« The Tomorrow War », réalisé par Chris McKay se résume assez simplement : des voyageurs arrivent du futur, où une horrible invasion extra-terrestre menace d’éradiquer l’humanité. Ils supplient leurs parents et grands-parents de voyager dans le temps avec eux, en 2051, pour les aider à repousser ces hordes de créatures cauchemardesques et sanguinaires. Chris Pratt interprète un ancien soldat des forces spéciales qui se sent à l’étroit dans sa nouvelle vie d’enseignant, jusqu’à ce qu’il s’engage pour aller combattre les aliens dans le futur.
« The Tomorrow War » allie des scènes d’action bourrées d’effets spectaculaires, tournées en Islande, avec des éléments de films d’horreur et de drame familial et abordé même l’impact du changement climatique.